Editorial : « Faire la paix avec la nature doit être la priorité absolue pour tout le monde partout »

Chers élèves, parents et professeurs, en introduction de ce nouveau numéro du journal écol’ogique dont la thématique principale parlera du changement climatique, nous aimerions  vous transmettre le goût de l’observation, de la critique et de la recherche de solutions. Il est urgent que vous les enfants et vous chers parents soyez pleinement investis en tant qu’écocitoyens responsables.

On ne peut devenir totalement responsable sans s’accorder régulièrement une pause pour lire, s’informer et approfondir nos connaissances régulièrement sur les enjeux de notre monde alors que nous traversons des épreuves qui remettent en question bien de nos comportements jusqu’à devoir nous priver de certaines libertés acquises afin de nous préserver des conséquences des activités humaines sur la nature.

Lire libère l’esprit, lire c’est nous donner les armes pour affronter le monde de demain avec la capacité de nous adapter. Lire c’est nous donner l’opportunité d’acquérir les connaissances qui nous permettront de développer un environnement de vie radieux, prospère et en bon entente avec la nature.

C’est dans ce but que nous vous proposons de vous faire part du discours historique du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le 2 décembre dernier à l’université de Columbia à New York aux Etats unis sur l’état de la planète.

António Guterres a prononcé un constat accablant de l’état de la planète nous appelant à réagir et à ce que chacun de nous prenne conscience que nos activités et nos habitudes quotidiennes doivent être plus responsables mais aussi qu’elles doivent changer afin de mettre au cœur de nos priorités la protection de notre environnement.

 « L’humanité fait la guerre à la nature, c’est suicidaire, car la nature répond toujours coup pour coup, et elle le fait déjà avec une force et une fureur de plus en plus grandes.

La biodiversité s’effondre, un million d’espèces sont menacées d’extinction, les écosystèmes disparaissent sous nos yeux, les déserts gagnent du terrain, les zones humides sont en train de disparaître, chaque année nous perdons 10 millions d’hectares de forêts.

Les océans sont victimes de surpêche et ils sont envahis de déchets plastiques qui les étouffent. On assiste à une acidification des mers, sous l’effet du dioxyde de carbone qu’elles absorbent. Les récifs coralliens blanchissent et meurent.

La pollution de l’air et de l’eau tue 9 millions de personnes par an, soit six fois plus de victimes ayant succombé de la pandémie de la Covid-19. »

Il a rappelé dans son discours que nos activités humaines menacent de plus en plus l’habitat des animaux et perturbent les espaces sauvages rappelant ainsi que ce dérèglement de la nature causé par les hommes contraint les animaux à vivre dans des espaces plus réduits ensemble ce qui contribue à développer de nouveaux virus qui pourraient passer des animaux aux hommes comme la Covid-19 :

« N’oublions pas que 75 % des maladies infectieuses humaines émergentes ou nouvelles sont des zoonoses[1]. »

Enfin, il nous invite à nous impliquer tous :

« L’heure est venue de transformer la relation de l’humanité avec le monde naturel – et les rapports des humains entre eux.
Et c’est ensemble que nous devons le faire.
La solidarité, c’est l’humanité.
La solidarité, c’est la survie.
C’est la leçon que nous a enseignée l’année 2020. »

Ce constat d’António Guterres nous invite à étudier la thématique du Climat, ses enjeux, et ce que nous devons faire pour garantir à nos pays de pouvoir continuer de vivre en paix et en sécurité. Cela est clairement énoncé comme une priorité pour nous tous de nous engager à agir.

Toi, plus moi, plus nous tous ensemble, nous pouvons répondre à tous nos problèmes quotidiens tout en protégeant notre environnement.

C’est ce que tu apprendras en devant un écocitoyen engagé !

 

[1]  Une zoonose est une maladie infectieuse qui est passée de l’animal à l’homme. Les agents pathogènes zoonotiques peuvent être d’origine bactérienne, virale ou parasitaire, ou peuvent impliquer des agents non conventionnels et se propager à l’homme par contact direct ou par les aliments, l’eau ou l’environnement.

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